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Palmier

    Le palmier Royal nain est originaire des Philippines, il a été introduit  dans les années 60 par la famille Thévenin en Guadeloupe.
    Il est devenu des plus communs de nos jours , dans les allées ,bord de route, jardins  et un peu partout : sa ressemblance avec le palmier royal est frappante.

    Ses palmes sont assez courtes  et toujours nettement arquées vers l’exterieur ce qui lui donne un port caractéristique
    Ses fleurs blanches jusqu’a 62 étamines  sont hermaphrodites
    Ses fruits en grappes  à la base de la hampe sont très remarquables par leur couleur rouge vif a maturité

    Au départ vert , la drupe va viré au rouge  pour finir par tombé par terre  où les fourmis vont s’occuper à nettoyer  le tégument (quand ce n’est pas les chiens qui en rafollent) laissant apparaitre  un arille fibreux beige.

    Pour les bijoux ; il suffit d’enlever cette arille  pour avoir accès à la graine qui une fois poncé donnera  selon l’intensité du poncage  des variantes allant du brun noir -beige au blanc pur  taché d’irrégularité brune plus on attaque l’albumen.

    De l’huile est fabriquée à partir du fruit. Cette huile est utilisée comme laxatif et comme remède contre la tuberculose, l’asthme et d’autres maladies respiratoires. Les grappes sont torréfiées et utilisées comme supplément de sel pour le bétail. Le cœur du palmier est mangé frais en salade. Le tronc sert à la fabrication des ponts. Les indigènes laissent le tronc pourrir pour en faire le “taourus”, un aliment.

    Ce petit palmier de 5 mètres développe des grappes de fruits dont la peau est rouge vif.
    A maturité, sous son enveloppe fibreuse, on découvre une graine ovale qui après ponçage, révèle de magnifiques nervures.

    Aux yeux de nombreux voyageurs, les palmiers sont l’incarnation même des tropiques. Notons que plusieurs espèces poussent également dans nos régions tempérées et parfois jusqu’à haute altitude dans les Andes par exemple. Le naturaliste Carl Von Linné écrivait « L’habitat de l’homme se trouve sous les tropiques où il vit des fruits du palmier, il survit dans les autres parties du monde où il doit se nourrir de céréales et de viande ».

    Avec environ 2675 espèces réparties en plus de 200 genres, les palmiers sont indispensables pour la fabrication de cordages, matériaux de construction, meubles, la sève de certaines espèces fournit un vin très apprécié et les jeunes pousses d’autres variétés sont consommées comme légumes…